Auteur(s) : Scénario : Rizzo, Marco - Dessin : Bonaccorso, Lelio
Éditeur : Steinkis
Date(s) de parution : 2014
Éditeur : Steinkis
Date(s) de parution : 2014
L'horreur, la nausée, le dégoût encore une fois face au spectacle des camps d'extermination nazis, du ghetto de Varsovie...
Marco Rizzo a choisi de nous conter tout cela du point de vue de Jan Kozielewski, jeune Polonais de Varsovie, qui va jouer les espions pour le compte des Alliés au coeur de la barbarie du centre de l'Europe. Une mission pour laquelle il n'était pas forcément fait, mais qui le serait ? Le jeune homme aura presque tout vécu, entre les arrestations, la torture, l'exil, il est passé dans le ghetto de Varsovie et un camp d'extermination (on ne sait pas lequel, mais peu importe, finalement). le personnage n'est pas idéalisé, il s'agit simplement d'un jeune homme intelligent, courageux, sensible et déterminé, qui a traversé la tourmente et l'Europe pour faire connaître au monde l'horreur.
Comme il l'indique lui-même en postface, Marco Rizzo a pris quelques libertés avec la réalité historique, et en particulier celle de Karski lui-même, puisqu'il a raconté son histoire dans un ouvrage. Sélection de certains passages, compressions de moments-clés, expansion d'autres, petits arrangements géographiques ou biographiques (notamment sur certains personnages secondaires). Mais qu'importe finalement, l'essentiel est là, faire connaître ce héros méconnu.
Le choix de confier le dessin à Lelio Bonaccorso était risqué, car son style élégant, un peu épuré à la manière de Tony Sandoval, semblait trop décalé par rapport aux horreurs traversées par Karski. mais il sait s'adapter, et ses planches du ghetto de Varsovie, plus que celles d'Auschwitz (ou quel que soit le camp que visite l'espion polonais) sont glaçantes dans leur crudité, leur dénuement et leur chaos.
Marco Rizzo a choisi de nous conter tout cela du point de vue de Jan Kozielewski, jeune Polonais de Varsovie, qui va jouer les espions pour le compte des Alliés au coeur de la barbarie du centre de l'Europe. Une mission pour laquelle il n'était pas forcément fait, mais qui le serait ? Le jeune homme aura presque tout vécu, entre les arrestations, la torture, l'exil, il est passé dans le ghetto de Varsovie et un camp d'extermination (on ne sait pas lequel, mais peu importe, finalement). le personnage n'est pas idéalisé, il s'agit simplement d'un jeune homme intelligent, courageux, sensible et déterminé, qui a traversé la tourmente et l'Europe pour faire connaître au monde l'horreur.
Comme il l'indique lui-même en postface, Marco Rizzo a pris quelques libertés avec la réalité historique, et en particulier celle de Karski lui-même, puisqu'il a raconté son histoire dans un ouvrage. Sélection de certains passages, compressions de moments-clés, expansion d'autres, petits arrangements géographiques ou biographiques (notamment sur certains personnages secondaires). Mais qu'importe finalement, l'essentiel est là, faire connaître ce héros méconnu.
Le choix de confier le dessin à Lelio Bonaccorso était risqué, car son style élégant, un peu épuré à la manière de Tony Sandoval, semblait trop décalé par rapport aux horreurs traversées par Karski. mais il sait s'adapter, et ses planches du ghetto de Varsovie, plus que celles d'Auschwitz (ou quel que soit le camp que visite l'espion polonais) sont glaçantes dans leur crudité, leur dénuement et leur chaos.