» Article de 21.11.2016 » page 15

Jean-Michel Aphatie (Nov. 2016) - On prend (presque) les mêmes et on recommence

C'est un fait, en France nous aimons les beaux parleurs. Nous les applaudissons, nous les portons au pouvoir, puis nous les brûlons. François Mitterrand fut le premier très grand menteur de la Ve République. Jacques Chirac lui succéda, et ce fut pire encore. Depuis, à chaque élection présidentielle, des candidats nous promettent la lune et sont élus sur des engagements que, ils le savent très bien, ils ne tiendront pas. Perçoit-on des signes de changement ? Dans l'immédiat, non. Ceux qui s'avancent pour 2017 ressemblent comme des frères et soeurs à ceux qui les ont précédés. On prend les mêmes, ou presque, et on recommence.

La victoire d'un Trump, il y a quelques jours aux États-Unis, tient peut-être à cette "innocence" politique, cette capacité de langage "vrai", sans langue de bois... Encore faudra-t-il qu'il tienne ses promesses !

François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Alain Juppé, Jean-Luc Mélenchon et les autres, Jean-Michel Aphatie les a tous côtoyés. Avec une causticité réjouissante, mêlant souvenirs, anecdotes inédites et scènes étonnantes, il brosse les portraits de ceux auxquels nous allons à nouveau confier notre destinée. A moins que...


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François Forestier (2016) - 101 nanars - Une anthologie du cinéma affligeant (mais hilarant)


Dès que des gens par ailleurs notoirement fréquentables confrontent leurs avis sur les films qui viennent de sortir, la passion remplace peu à peu la civilité. (...) Puis les choses s'arrangent lors d'énormes apothéoses consensuelles saluant l'évocation d'un nanar hautement gratiné. Extrait de la préface de J.P. Jackson Kitsch, délirant, ahurissant, " naturel " ou " cultureux ", le nanar est un film raté, forcément rigolo. François Forestier, avec un mauvais goût très sûr, en propose un, chaque semaine, dans sa chronique du Nouvel Observateur. Il en a ainsi réuni 101, essentiels, regroupés en douze chapitres, allant des péplums lamentables aux chefs-d'œuvre surestimés. De Maciste contre les hommes de pierre à Sissi en passant par l'Amour parmi les monstres (un mélo poignant interprété par des siamoises) et Terror in Tiny Town (le seul western musical joué par des nains), il a sélectionné, avec patience et mauvais esprit, le meilleur du pire et, parfois, le pire du pire. Jayne Mansfield, Ed Wood, John Travolta, Antonioni, Don Johnson, Jean Gabin, Charlton Eston, Johnny Hallyday, Rita Cadillac, personne n'y a échappé (mais seul Mickey Rourke en a fait une carrière) : l'histoire du cinéma est faite de nanars. L'auteur propose même son favori, Oh ! Que Mambo ! Où Dario Moreno danse ! A propos de ce film, François Forestier conclut : " Si vous n'aimez pas ce film, vous n'aimez pas les nanars. Donc, vous n'aimez pas le cinéma. " Chaque début de chapitre est illustré d'une série de photographies tout aussi affligeantes et hilarantes que le texte.


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Socio-anthropologie des religions

Ce livre s'efforce d'associer, tout en les confrontant, les conceptualisations récentes de la sociologie et les problématiques classiques de l'ethnologie. Sont notamment évoqués, dans une perspective comparatiste et historique, le champ de l'anthropologie religieuse, les croyances et les mythes, les fêtes et les rites, la divination et la possession. Une place importante est également accordée à ce qui, parfois, est inclus dans l'idée de religion traditionnelle: magie, sorcellerie, chamanisme. Autre thématique privilégiée : les dynamiques religieuses contemporaines tant en Occident que dans le Tiers Monde. À travers une relecture critique des grands auteurs (de Frazer à Eliade) et un réexamen de certains concepts clés (comme ceux de sacré, de mana ou de totem), cette contribution entend montrer la richesse d'une réflexion qui ne s'enferme pas dans les schémas structuralistes, liturgistes ou folkloristes, mais qui s'intéresse aussi bien au désenchantement du monde moderne qu'aux nouveaux mouvements de réactivation du religieux, qui se manifestent, par exemple, dans les pentecôtismes, les sectes ou le New Age. L'ouvrage s'adresse en priorité aux étudiants des 1er et 2e cycles universitaires en sociologie, anthropologie, philosophie et histoire. Ceux qui préparent des concours (CAPES ou agrégation, IUFM, IEP) y trouveront des points de repère et des éléments de discussion, de même que tous ceux qui sont à la recherche de sens ou de transcendance.


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50 Micronouvelles


Hemingway n'a peut-être jamais écrit « For Sale, Baby Shoes, Never Worn ». Cette petite annonce a pourtant popularisé la microfiction, un genre littéraire qui fait fureur aujourd'hui, sur Twitter et ailleurs.

À l'occasion de la sortie la La Quatrième Théorie, le premier thriller intégralement écrit sur Twitter, Thierry Crouzet a proposé à 50 auteurs de raconter une histoire en 140 caractères maximum.

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Erwan Bergot - Bigeard

Il y a un style Bigeard, un vocabulaire Bigeard, une légende Bigeard. Les Français connaissent sa haute stature, la malice de son regard bleu, ses formules à l'emporte-pièce, ses jugements ou ses réparties qui font mouche. Mais l'homme est-il à l'image de ce guerrier qui n'a jamais accepté de renoncer et qui a définitivement pris pour devise un seul mot : " durer " ? Nul n'était plus qualifié qu'Erwan Bergot pour écrire la première biographie de ce personnage d'exception dont la notoriété a pris naissance en 1952 quand la presse découvrit le jeune commandant Bigeard. Chef de bataillon, colonel, général, secrétaire d'Etat, député, où qu'il soit, la renommée l'accompagne. Erwan Bergot a servi naguère sous les ordres de celui qui, pour les paras, était " Bruno ". Il nous entraîne sur les traces de ce baroudeur qui n'a jamais rien renié, ni les combats qu'il a menés, ici ou là, pour sa patrie, ni les conditions qui ont fait de lui, sous l'écharpe de député, un élu pas comme les autres, qui avait choisi son camp mais conservé, en dépit de tout, sa liberté de pensée et son franc-parler. Ni son origine sociale, ni son enfance, ni son premier emploi à la Société Générale de Toul, ni son service militaire dont il était revenu hostile à l'armée ne laissaient présager la carrière mouvementée, chargée de gloire et d'honneurs, de ce fils de cheminot. En suivant pas à pas cette existence fertile, de la Lorraine aux palais nationaux, Erwan Bergot nous a fait découvrir un Bigeard secret : l'homme timide, pudique, fraternel, qui pratique la forme la plus élaborée de l'orgueil, cette humilité sans laquelle, de l'aveu même de Bigeard, " on risque de se prendre au sérieux " ; l'homme qui, arrivé au faîte de la célébrité et de la popularité, aura toujours la faculté juvénile de s'émerveiller de ce que la vie lui a apporté


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