Blogues, baladodiffusion, wikis. Et aussi MySpace, Facebook, YouTube. Le paysage d'Internet se transforme et, avec lui, la façon de communiquer, de se réunir, de dialoguer. Des conversations planétaires s'engagent, des passerelles sont jetées entre des groupes de citoyens parfois très disparates. Et si ces passerelles étaient la planche de salut de la science?
Certains scientifiques expérimentent de telles passerelles entre leur «tour d'ivoire» et le grand public, voire entre eux-mêmes. Ils bloguent, ils «podcastent», ils parlent de leur travail en termes clairs, mais surtout, ils parlent de ce qui les entoure, de ce qui les fascine, de ce qui les dérange. Ils découvrent de nouvelles façons d'intéresser les jeunes à ce qu'ils font.
À partir de l'expérience qu'ils mènent à l'Agence Science-Presse depuis le tout début de la «mode» des blogues, les auteurs explorent ce phénomène qui, non seulement constitue un nouveau moyen de communication, mais, plus encore, est en train de devenir une nouvelle façon d'être.
Ils en dégagent également les implications en termes d'échanges et de communication des scientifiques avec le public pour en conclure que la science aurait (enfin !) trouvé un moyen efficace de devenir populaire.