Déçu par la vie et par la République de France, René Pascale-Sylvestre, ancien chauffeur de préfet puis de sous-préfet, pour l'heure chauffeur
routier, décide de changer de vie et de nom. Son épouse (Thérèse) et lui se séparent. Il s'appellera dorénavant Mek-Ouyes. Il arrête son camion
sur une aire d'autoroute (l'aire de la bouscaille) ; il s'empare de son chargement, extrêmement sensible de tricoruzène défoliant ; il fonde, sur
cette aire, la République de Mek-Ouyes. Le monde entier s'intéresse à la République de Mek-Ouyes. Des individus soutiennent solidairement
Mek-Ouyes dans sa décision. On lui apporte du vin et des vivres. Le Lesotho et les États-Unis reconnaissent la République de Mek-Ouyes et
envoient des ambassadeurs. Bien d'autres États suivent leur exemple. Un véritable village diplomatique se crèe à côté de la République de Mek
-Ouyes, avec tout ce qu'il faut, y compris un bordel qui est tenu par Thérèse elle-même... Pendant ce temps, Alexandre, vieil ami et confrère de
Mek-Ouyes, convoie, pour des raisons humanitaires, 500 pioches au Rubamgué (Afrique) et se retrouve au cœur d'une guerre civile. Pendant ce
temps, Abdel fait des pieds et des mains pour devenir citoyen de la République de Mek-Ouyes. Pendant ce temps, Mek-Ouyes fait la
connaissance, intra muros, d'un sanglier philosophe. Comment va réagir la République de France? Que vont tramer les puissances occultes qui
s'intéressent au tricoruzène défoliant, pensant qu'il représente une source d'énergie ou de dissuasion militaire importantes ?