Scénario :Benn André
Dessin :Benn André
Couleurs :Matterne, Pierre
Parution : 2015
Editeur :Dargaud
Format : CBR
Taille totale : 60 Mo
T1 : Faire sortir des lapins de son chapeau, c'est une chose. Donner un sens à sa vie, c'en est une autre ! Après avoir perdu son mentor, une ancienne gloire de l’illusion revient dans le théâtre de sa prime jeunesse, là où tout a commencé...
Le créateur de la trop confidentielle Valentine Pitié est de nouveau sous les feux de l’actualité avec Jerrold Piccobello, un magicien sur le retour, un rien déprimé. Loin de l’Angleterre de Dickens, il est ici question d’une enfance heureuse malgré la dureté de l’époque, d’un pygmalion qui remplace un père trop tôt disparu et de… magie ! Benn possède l’art des scénarios peaufinés avec amour et des récits simples mais touchants. Ici, point d’effets visuels grandiloquents, alors que le sujet s’y prêterait aisément. Le trait semi-réaliste est fin, les personnages longilignes empreints d’une fragile expressivité, et l’atmosphère pleine d’un romantisme désabusé, d’un spleen victorien. À n’en pas douter, il y a là un récit en devenir qui oscille subtilement entre présent et passé, au potentiel à peine perturbé par quelques dialogues au vocabulaire désuet ou par le recours à un humour facile !
T2 : L’’immortalité peut avoir du bon pour qui a la vie devant soi, mais elle peut aussi vite devenir un enfer… C’est ce que Jerrold Piccobello pourrait apprendre à ses dépens.
Tragi-comédie en trois actes, Le magicien de Whitechapel s’attache à la destinée d’un pauvre illusionniste ayant donné son âme au Diable contre une once de gloire. Alors que le premier volume du triptyque jouait sur la nostalgie d’une enfance heureuse et d’un mentor trop tôt disparu, Vivre pour l’éternité vagabonde sur un terrain pour le moins indéfini, entre vengeance, tours pendables et un numéro aussi morbide que grandiloquent.
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