"Toi qui as bien appris tout ce qu'il te faut apprendre, que vas-tu encore rechercher ?" Ce roman est avant tout un conte initiatique. Le héros, dont les médecins ont diagnostiqué à tort un cancer du poumon, renaît à la vie après avoir pactisé un temps avec la mort. Après une telle épreuve, il se met en quête de son Graal intérieur, symbolisé par la mystérieuse "Montagne de l'âme". Dans ce but, il sillonne sans fin son pays, une Chine post-révolution culturelle, qui n'en demeure pas moins enracinée dans son passé. À preuve, les récits fantastiques ou populaires, inspirés du patrimoine traditionnel chinois, que le narrateur égrène sur son chemin, à l'intention, le plus souvent, de la jeune femme dont il s'éprend. Chacun des personnages, désigné par un simple pronom personnel (et donc impersonnel !), apporte une couleur universelle à cet insolite roman picaresque.
Gao Xingjian est peintre, dramaturge, essayiste, metteur en scène et traducteur (les surréalistes, Ionesco et Beckett). Il vit en Seine-Saint-Denis depuis les événements de Tiennamen. La Montagne de l'âme est son premier roman et le premier prix Nobel chinois. --Laure Anciel --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Après avoir tutoyé la mort, un homme quitte Pékin pour partir en quête de son Graal intérieur : la mystérieuse " montagne de l'âme ". Entre tradition millénaire et vestiges de la Révolution culturelle, il sillonne la Chine des années 1980, égrenant récits fantastiques et légendes populaires au fil d'un voyage picaresque, poétique et profondément moderne.