Ce n'est qu'après la mort de celui qu'elle appelle le Chinois et qui fut son amant en Indochine que Marguerite Duras décide d'écrire ce roman à caractère autobiographique : "Je n'avais pas imaginé du tout que la mort du Chinois puisse se produire, la mort de son corps, de sa peau, de son sexe, de ses mains", explique-t-elle dans sa préface en 1991.
L'écriture vient donc après, hymne en l'honneur d'un être disparu, pourtant si vivant en elle, dans son âme, dans son corps habité par ces souvenirs intenses. (...)
La fin est poignante, un cri du coeur.
Je vous laisse la découvrir, car elle est probablement le plus
beau passage du roman.
(Une lectrice)
Après l'adaptation cinématographique de son roman L'Amant, qu'elle trouve trop esthétique, Marguerite Duras décide de réécrire l'amant .
En effet, elle n'aime pas les portraits faits des personnages et décide donc d'y ajouter des modifications.
Dans l'Amant de la Chine du Nord, elle se réfère au premier roman par l'expression « le livre ».