L'œuvre pour laquelle Lichtenberg est passé à la postérité sont les quelque 8 100 pensées dont il a couvert un certain nombre de cahiers. Cette œuvre fragmentaire, non destinée à la publication du vivant de leur auteur, est désormais et généralement désignée sous le terme d'aphorismes. Ce terme est dû au philologue allemand Albert Leitzmann qui a publié, de 1902 à 1906, une édition savante des cahiers de Lichtenberg sous le titre Georg Christoph Lichtenbergs Aphorismen car Lichtenberg n'a jamais employé ce mot, pour désigner son travail d'écriture, dont il parle davantage comme d'un Sudelbuch, « livre brouillard », une allusion aux registres comptables et de gestion.