L'ennemi le plus acharné de Napoléon, le vainqueur de Waterloo.
Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, né en Irlande la même année que Napoléon, s'illustre dès 1799 en Inde où il se montre aussi habile dans la négociation que dans le combat. A la tête de l'armée britannique au Portugal en 1808, il triomphe successivement, au long d'une guerre de six ans dans la péninsule Ibérique, de tous les maréchaux de Napoléon qui lui sont opposés, contraignant les armées françaises à quitter l'Espagne.
Ambassadeur à Paris auprès de Louis XVIII, commandant en chef des armées alliées pendant les Cent-Jours, il écrase définitivement Napoléon à Waterloo. Lequel confiera à un tiers que Wellington l'égale en tout et le surpasse en une chose : la prudence. Ce dernier joue ensuite un rôle majeur dans la seconde restauration des Bourbons et empêche le démembrement de la France. Premier Ministre du roi George IV, puis ministre des Affaires étrangères, il perd un peu de sa popularité dans l'engagement politique, avant de la recouvrer et de devenir le héros de l'Angleterre victorienne.
L'auteur retrace avec justesse la carrière d'un grand seigneur de la guerre qui ne connut jamais la défaite et qui, tout en vainquant Napoléon et en contribuant à faire de l'Angleterre la première puissance du XIXe siècle, ménagea la France qu'il combattit sans haine ni mépris.
Biographie de l'auteur
Antoine d'Arjuzon a publié chez Perrin la biographie d'Edouard VII d'Angleterre et celle de Caulaincourt, duc de Vicence, grand écuyer de Napoléon.