Je n'avais pas écrit un seul mot ou presque depuis la disparition de ma fille, ni même tenu un journal de ma vie. Pourtant, me voici ce soir à rédiger ces lignes, comme mon père avant de mourir. Après les événements d'aujourd'hui, ça a été plus fort que moi. Ainsi débute le journal d'une enquête menée par Jean Royer, un écrivain qui vient d'hériter de la petite agence de détectives privés de son père. Alors qu'il s'apprêtait à annoncer aux deux employés sa décision de vendre l'entreprise, une vieille femme est arrivée en larmes : on avait tué son chien. Sur les lieux du «crime», Jean Royer découvre ce qu'il appelle un camp de vacances pour futurs tueurs en série. À partir de ce moment, connaître l'identité du malade qui perpétré ces atrocités l'obsède. Serait-ce un semblable désaxé qui, six ans plus tôt, a enlevé sa fille jamais retrouvée? Cette fois, il a peut-être les moyens de remonter jusqu'au coupable. En s'approchant de la vérité, Jean Royer s'enfonce dans les méandres de l'âme humaine, d'où surgissent d'anciennes mais vives blessures.