Un jeune saharien, Idriss, quitte son oasis aux confins de Tabelbala à la recherche d'une vie plus facile à Paris ; et puis aussi, certainement, pour tenter de récupérer la photo que lui a « volée » cette jeune femme blonde aux jambes nues avec son appareil, alors qu'il menait paître son troupeau de chèvres. Déjà, en Algérie, le choc est violent ; mais à Paris. Deux cultures s'entrechoquent dans le cerveau du jeune garçon : celle du signe ancrée dans la culture arabo-musulmane - la sienne, celle d'Abel le berger nomade - et la culture de l'image de l'Europe d'aujourd'hui - celle de Caïn le sédentaire.