Bonne élève est le portrait d'une jeune femme de Buenos Aires qui a fait de brillantes études en histoire de l'art dans une université du nord de l'Angleterre.
De retour en Argentine, elle ne trouve pas de travail, et repart en Angleterre quelques années plus tard. Sa mère lui a donné un an pour se bâtir une nouvelle vie, l'entretenant grâce à l'héritage du père. Mais le pays est en crise lui aussi.
Déclassée, elle loue des chambres de plus en plus minables, travaille dans une bibliothèque universitaire en attendant un mieux qui ne vient pas, rattrapée par la précarité.
On ne peut lâcher ce premier roman optimiste et désespéré de Paula Porroni qui a créé une antihéroïne, naufragée volontaire qui ne cherche pas à se faire aimer, comme à des années-lumière de sa propre vie.