Éric-Emmanuel Schmitt, né le 28 mars 1960 à Sainte-Foy-lès-Lyon dans la région Rhône-Alpes, est un dramaturge, nouvelliste, romancier et réalisateur français, puis belge. Au début des années 2000, il compose plutôt des romans et des nouvelles. L'Évangile selon Pilate, publié en [2000], est un succès critique et de ventes sur un sujet touchant à l'histoire de Jésus-Christ. L'année suivante, Schmitt délivre un autre roman sur un personnage historique sujet à débat ; la Part de l'autre est une uchronie dans laquelle Adolf Hitler aurait réussi à entrer à l'École des beaux-arts de Vienne : son avenir et celui du monde en changent du tout au tout. Il écrit ensuite une variation fantaisiste et satirique sur le mythe de Faust Lorsque j'étais une œuvre d'art (2002).
Dans la nuit du 4 février 1989, lors d'une expédition au Sahara, il dit être sujet à une expérience mystique : le sentiment de l'absolu se révèle à lui. À ce moment, une phrase occupe toutes ses pensées : « Tout est justifié ». Il pense que c'est ce bouleversement qui lui fait franchir le cap pour passer à l'écriture.
Durant les années 1990, ses pièces de théâtre lui apportent un succès rapide, dans plusieurs pays. La première, la Nuit de Valognes, a été créée en septembre 1991 à l'Espace 44 à Nantes. Sa deuxième pièce, le Visiteur, obtient trois prix lors de la Nuit des Molières 1994. Il décide alors de se consacrer entièrement à l'écriture et quitte son poste de maître de conférence en philosophie.
Les récits de son Cycle de l'Invisible ont rencontré un immense succès aussi bien en francophonie qu'à l'étranger, aussi bien sur scène qu'en librairie. Milarepa sur le bouddhisme, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, déjà cité, sur le soufisme, Oscar et la Dame rose sur le christianisme, L'Enfant de Noé (2004) sur le judaïsme, Le Sumo qui ne pouvait pas grossir (2009) sur le bouddhisme zen.