1943-1944 : il ne fait aucun doute que Rome n'est plus la capitale de l'éphémère régime fasciste de la République de Salò mais la ville du pape.
Un pape qui ne combat pas l'occupation mais qui ne cède pas. Il résiste, s'implique, aide les fugitifs à se cacher. Les occupants allemands le
menacent et lui imposent des règles strictes. Dans une Rome où les croix gammées s'arrêtent sous les fenêtres du pape, les nazis capturent
environ deux mille juifs qui mourront dans les camps de concentration, dans les Fosses ardéatines. Environ dix mille survivront en se cachant
dans des maisons privées, des couvents, des paroisses, dans des hôpitaux, des bâtiments institutionnels et des territoires du Vatican.
Tout au long de ces pages, Andrea Riccardi nous rapporte l'histoire très approfondie de ces hommes et de ces femmes considérés comme des
«justes » qui, lorsque le mal a frappé à leurs portes, ont fait preuve d'un grand courage.
Personnalité religieuse et politique italienne, Andrea Riccardi est professeur d'histoire contemporaine. Plusieurs universités lui ont décerné un
diplôme honorifique pour son travail en faveur de la paix et du dialogue. Il a joué un rôle de médiateur dans plusieurs conflits et contribué à la
réalisation de la paix entre certains pays, notamment le Mozambique, le Guatemala, la Côte d'Ivoire, la Guinée. Il est également le fondateur de la
communauté Sant' Egidio.