En 1943, l'Allemagne hitlérienne achevait la mise au point de ses armes secrètes. Les Alliés n'avaient rien à leur opposer. Il s'en fallut de peu que le débarquement de Normandie ne finisse sous une formidables avalanche de fusées et que les V3 ne s'abattent sur New York. La catastrophe fut évitée grâce à une poignée de résistants français dont l'héroïsme se doublait d'une incomparable compétence technologique. En effet, les agents secrets dont il est question dans cet ouvrage étaient aussi des savants. Chez eux, la recherche du renseignement et son exploitation étaient guidées par la déduction scientifique.Les informations qu'ils communiquèrent à la Royal Air Force lui permirent de retarder l'offensive des V1 et des V2 grâce au bombardement des laboratoires de Peenemünde et des rampes de lancement. On perçoit sans peine l'intérêt exceptionnel du récit de Jacques Bergier. Physicien de grande valeur, il révèle ici l'histoire d'une organisation de la Résistance, à laquelle il appartint, et qui fut le premier réseau d'espionnage scientifique du monde.