Nouvellement assignée au journalisme d'enquête, Ariane Vidal effectue un reportage sur le meurtre d'Alexandre Wilson, PDG de l'entreprise pharmaceutique Pilgrem, assassiné à Laval dans des circonstances sordides. Ce n'est que le début d'une période trouble dont la trame se dérobe au fur et à mesure des faux pas de la jeune femme inexpérimentée.
Suite à un incident, Ariane ne résiste pas à la tentation d'ouvrir son propre dossier d'enquête sur la criminalité en milieu universitaire. En se lançant à la chasse aux attentats perpétrés sur le campus de l'Université de Montréal, la journaliste ne se doute pas de la cascade d'événements qu'elle est sur le point de déclencher, risquant d'y engloutir aussi sa vie personnelle. Son frère, Benjamin, à la tête d'une importante équipe de recherche à la Faculté de biologie, pourrait bien être impliqué dans des manoeuvres criminelles lorsque des vols, en apparence isolés et anodins, prennent des allures de complot.
Ariane Vidal, aux prises avec cet imbroglio, n'aura d'autres choix que de s'acharner à démanteler un réseau depuis sa source : Popayán, en Colombie.
Danielle Forget enseigne au Département de français de l'Université d'Ottawa depuis 1986 et partage son lieu de résidence entre Ottawa et Montréal. Sa carrière de chercheure dans le champ de la pragmatique, de la rhétorique et de l'analyse du discours l'amène à donner des conférences en divers pays. Une formation de linguiste ainsi que son intérêt pour le littéraire et le politique orientent ses publications savantes vers des sujets touchant l'idéologie et l'argumentation. La création littéraire occupe, bien entendu, une place essentielle dans les activités de l'auteure. En 2007 paraissait un recueil de poésie, Tambour de voix, publié à Beyrouth aux Editions Al Najoie. Dans le prolongement d'affinités bien marquées, élaborées au fil des ans, un projet de co-édition Québec-Brésil est en gestation, qui confirme ceci : l'Amérique du Sud est un lieu de prédilection pour Danielle Forget.