Des poèmes hantés par l'étreinte et la régénération, donc par le manque et la création. Des poèmes enracinés dans le territoire de l'intime et du fertile. Des poèmes chantés, slamés, pour être entendus.
Sur la couverture, un imposant menhir sur lequel un couple pose nu. Un intense brouillard enveloppe la campagne avoisinante qui met en évidence l'énigmatique titre du recueil : Abreuvements nécessaires, accompagné du sous-titre : poèmes. Une indication générique qui trouble davantage qu'elle informe.
En effet, la lecture des premiers vers laisse quelque peu sceptique : sont-ce vraiment des poèmes, ces bribes de textes alignées verticalement ?
Né en 1962, Olivier Vanderaa, poète slameur, participe à de nombreuses scènes ouvertes, tournois et festivals de poésie, avec pour thématiques récurrentes les chemins de vie, l'amour le désamour, la fortune, les anciens et les nouveaux dieux, le sexe, la mort et la renaissance. Il écrit également de la docu-poésie et des poèmes à deux voix.