Beyond the Mind (Par-delà le Mental) jette la lumière sur l'un des grands mystères de la pensée, nul autre que le mental. Cette œuvre est accessible à ceux qui abordent l'auteur pour la première fois. Elle se résume essentiellement à l'élaboration du rôle du « mental » dans l'évolution humaine, où le « mental » doit se distinguer nécessairement par sa liberté « du conditionnement historique des idées et concepts ». Les systèmes de croyance y sont abordés ici comme un sous-groupe de l'activité mentale. Ils reçoivent une attention particulière pour leur relation à « l'invisible » ou à la dimension spirituelle de l'homme, et pour la façon dont l'homme a subi cette relation, sur le plan historique et plus immédiat. Cette oeuvre ne constitue pas un ouvrage de développemet personnel dont les fruits se peuvent réaliser à court terme. Les propos développés s'appliquent davantage à une « évolution » mentale échelonnée sur une période de croissance personnelle à long terme et dont les référents appartiennent à une évolution future. Bernard de Montréal avance que l'éveil de conscience actuel engendre naturellement une dissociation entre la conscience collective et le sujet. L'individu se soitconfronté aux définitions cartésiennes de la psychologie moderne et tente dès lors de transcender les notions contemporaines de la « réalité » subjective conditionnée. L'auteur affirme l'importance d'une compréhension concrète et objective de la nature de l'âme et de la pensée, objective car libre de toute attitude égocentrique. Cette compréhension permet le « développement de la conscience supramentale» ou l'éveil de la « pensée consciente » qui en dépend, ceci en vue d'atteindre « l'intégration de la pensée créative ». Bernard de Montréal se penche ici sur plusieurs phénomènes sociaux d'un point de vue plus pragmatique, conférant à cet ouvrage un aspect plus tangible et accessible au lecteur soucieux de mieux comprendre l'expérience moderne. Ce livre s'attarde aussi aux diverses manifestations de troubles mentaux recensées en société en général, et à l'impuissance qui en résulte face aux influences du « plan astral », qu'il dénonce à titre de source principale d'impulsions et de comportements destructeurs chez l'homme.