La Fontaine Médicis, qui se trouve dan les jardins du Palais de Luxembourg à Paris, est le leitmotiv artificiel, point de rencontre de Richard et son frère Daniel avec d'autres collégiens, puis des femmes. Richard, à 17 ans, s'ouvre de façon un peu frustre à l'amour des femmes, tandis que son frère à 14,5 ans, se vante d'être aimé par des femmes mûres. Etienne Bernan, fils d'un haut fonctionnaire riche, ami de Richard, découvre que sa mère a séduit Daniel, et en plus que lui-même aime Daniel ; Etienne prend la fuite devant ses sentiments désordonnés en s'engageant à l'armée. (Plus tard dans le roman, la soeur d'Etienne aimera Daniel à son tour - la jeunesse dorée perd vite sa dorure). Richard s'engage aussi. Au front, Richard découvre que sa maîtresse a été la maîtresse de son capitaine. (c'est en petit la relation triangulaire de "L'équipage"). Etienne fait un acte de mutinerie, passe au conseil de guerre et est défendu avec succès par Richard. C'est le jeu de la solidarité entre combattants. Ce tome se termine avec l'armistice du 11 novembre.
L'affaire Bernan est le proces d'Etienne, qui, blessé pendant la guerre, a cherché l'anonymat et vit en clochard parisien. Un jour, vers 1921, il attend sa mère, dépravatrice d'enfants, et la tue. Il demande Richard, jeune avocat sans expérience, pour sa défense. Richard vit une année difficile, cherchant appui auprès de quelques maitresses, auprès de son père, de Daniel (toujours jeune pervers et en plus adonné aux paris) et d'un ancien avocat connu de l'armée, qui le mène à Deauville, lieu ou "Tout-Paris" se rencontre en été. Il gagne le procès avec l'aide du père d'Etienne qui a acheté le jury, en extorquant un témoignage moral et émotif de leur capitaine, devenu fou pendant la guerre, et grâce à l'assistance dans la salle du public des quelques fripons, ancien combattants pour qui la solidarité vient en premier.