"Je croyais avoir semé mes poursuivants. c'est alors que d'un sentier sur la droite, déboucha la camionnette. Je me retournai. Une autre voiture arrivait par derrière. Mes jambes se resserrèrent sur les flancs d'Amiral. je ne réfléchis pas. Amiral n'hésita pas non plus. Il prit son élan, ramassa son puissant arrière train et malgré les menaces du tueurs qui se ruaient hors de la voiture, il sauta par dessus le capot sans même érafler la peinture."
Le personnage fétiche de Dick Francis (né au pays de Galles en 1920) est non pas une personne, mais un lieu : le champ de courses. Normal pour qui fut, des années durant, jockey de Sa Très Gracieuse Majesté la Reine mère. Heureusement, Dick Francis ne trempe pas sa plume dans l'Earl Grey. Chacun de ses romans plonge dans le désarroi d'un banni de l'hippodrome, un rayé des paddocks. Et chaque fois, c'est neuf, intrigant, astucieux. Il y en a, des escroqueries, sous les toques et les casaques. Dick Francis les monte et les démonte en virtuose du saut d'obstacles. Toutes les affaires criminelles menées, bien sûr, à la cravache.