En 1940, Olivier n'est plus le gamin de la rue Labat mais un jeune homme de 17 ans apprenti typographe dans l'imprimerie de son oncle Henri chez qui il vit désormais. L'exode le voit partir sur les routes, vers la Loire avec oncle, tante et cousin puis à bicyclette vers l'Auvergne et Saugues, le pays natal. De retour à Paris, la vie s'organise sous occupation allemande. De par sa position familiale, Olivier a certains privilèges et même quelques petits profits dont il se sent honteux quand il en prend conscience. Car alors collaboration et résistance n'ont pas d'existence claire pour les Parisiens. Olivier passe pourtant à la clandestinité quand il est convoqué pour le STO. Suit une période de planque chez des châtelains amis de sa famille puis comme ouvrier à Roanne d'où il s'enfuit en 1943 pour retourner à Saugues à pied. Et là, sur son chemin il rencontre des maquisards, son choix est fait désormais, sans hésitation il les suit.