Un voyage intime et poétique à travers le monde.Ce livre est un récit d'un genre neuf, celui du style de vie d'un marin considérable doublé d'un poète. " Quand je regarde la mer, je me promène dans le temps du monde ". Vous l'ouvrirez à n'importe quelle page, il n'y a pas d'ordre dans les plaisirs, pas de classement dans les enchantements. C'est de ceux-là dont Olivier de Kersauson nous entretient. Voici donc le catalogue original d'un esthète singulier amoureux de la mer. " Il y a des artistes qui peignent des tableaux. Moi, je peins le sillage blanc sur le bleu des mers ". L'auteur : Le vicomte Olivier de Kersauson de Pennendreff (le nom Kersauson vient du breton Kêr, maison, ville et Saozon, Anglais, Saxons), capitaine au long cours, surnommé l'Amiral, est né à Bonnétable (Sarthe), le 20 juillet 1944. Ses ancêtres se sont illustrés dans l'histoire de France puisque l'un de ses aïeux aurait commandé la flotte de Saint Louis partie aux Croisades. Olivier de Kersauson est le 7e d'une famille de 8 enfants. Son frère Yves de Kersauson devint amiral après une carrière dans la Marine où il dirigea la DRM (Direction du renseignement militaire). Olivier de Kersauson a commencé à naviguer près de Morlaix. Adolescent, il navigue à La Trinité en barrant le Cambronne de Jean-Marie Le Pen. En 1964, il effectue son service militaire à bord de Pen Duick et rencontre pour la première fois Éric Tabarly lors d'une régate à Saint-Malo. Dès lors, il devient l'un des équipiers favoris de Tabarly et en devient même le second sur plusieurs Pen Duick. Apprécié pour "sa force digne d'Hercule, son engagement et son humour" selon Tabarly. Il restera aux côtés d'Éric Tabarly jusqu'en 1974. Il commence ensuite une carrière indépendamment de Tabarly avec des bons résultats lors de la Route du Rhum 1978 (4e sur Kriter IV) ou d'autres courses. Il s'est ensuite focalisé sur différents records. Il est propriétaire de deux restaurants Le Tour du Monde à Brest et à Larmor-Plage près de Lorient. Ses propos caustiques et cyniques tenus dans les dîners parisiens poussent Jacques Martin à convaincre Philippe Bouvard de le faire participer à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes où il campe un personnage bougon, misogyne et très susceptible lui valant l'amour du public et le surnom de "l'Amiral" qui lui colle à la peau.