Sur le grand échiquier des amours de Picasso, Dora Maar est celle qu'il aura peut-être le plus aimée.
Très vite cependant, il ne put supporter de se savoir prisonnier de l'« Adorée Dora ». La création de Guernica lui donna les moyens d'échapper au sortilège. Conçue sous les yeux de Dora à la mémoire de tous les massacres perpétrés dans le monde, la toile devint aussi le lieu de la mise à mort de leur passion.
Alain Vircondelet retrace dans ce roman brûlant une histoire de désir et d'emprise qui ne trouvera d'accomplissement que dans ce que Picasso appelait « le corps déchiré de l'amour ».