Bénin en apparence, l'inspecteur Katz possède du félidé homonyme une détente sournoise et implacable. A pattes veloutées, il tourne autour de grands truands qui, après avoir volé un tas de bijoux, se le disputent sans pitié. Katz attend son heure pour lancer ses griffes. Mais dans la police, Katz est parrainé - et surveillé - par son frère aîné, le commissaire principal Lantier, un vieux matou pelé mais sagace.Hugues Pagan se livre ici à une démystification de la « police à papa », non point burlesque comme dans les Ripoux, mais saumâtre et quelque peu nihiliste, du style « dans une société pourrie, pourquoi les flics ne le seraient-ils pas ». » (Michel Lebrun, L'Année du Polar) »