Ce qu'il faut comprendre, c'est la mentalité très particulière de ces généraux, que j'ai côtoyés de près : pour eux, la vie des gens du peuple n'a rigoureusement aucune valeur, a fortiori quand ils ont manifesté des sympathies pour l'islamisme. Dès 1994, j'ai pu constater que les hommes du DRS avaient pris l'habitude de torturer et tuer leurs concitoyens comme s'il s'agissait de simples insectes. Entraînés dans ce déchaînement de barbarie, il devenait parfaitement logique que les généraux imaginent d'utiliser l'arme des massacres pour régler leurs problèmes » politiques » de 1997.