» Article de 10.06.2022 » page 16
Lionel Cruzille - Se libérer des pensées [2018]


Lionel Cruzille - Se libérer des pensées [2018]


Nous pensons en permanence et la plupart du temps de manière complètement mécanique. Ces pensées créent un filtre entre nous et le réel, et engendrent des émotions négatives, sources de stress. Elles nous emprisonnent dans un monde imaginaire qui peut devenir un véritable enfer.
Comment se libérer des pensées ? Certainement pas en les supprimant - ce qui est de toute façon impossible - mais en prêtant attention à leur fonctionnement, à leur apparition et à leur disparition. Grâce à la vigilance, il devient possible de se sortir du piège des pensées, et de nous réconcilier avec l'instant présent, avec le réel. En paix avec nous-même, nous sommes en paix avec le monde.


De : Lionel Cruzille
Lu par : Damien Witecka
Durée : 1 h et 56 min
Date de publication : 11/10/2018
Catégories : Développement personnel, relations et parentalité, Développement personnel


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La machine révolutionnaire - Augustin Cochin

« Si un historien fut longtemps ignoré, et pour de mauvaises raisons, c'est bien Augustin Cochin. On peut même dire que l'homme et l'oeuvre

seraient tombés dans un oubli complet si François Furet ne les avait tirés du sépulcre où l'historiographie révolutionnaire de la Révolution les

avait ensevelis.
À l'heure où l'on se gargarise de mots, à l'heure où le despotisme de "l'opinion", ou de ce qui en tient lieu, se fait plus sentir que jamais, à l'heure

où la démocratie partout célébrée est davantage un mantra qu'une réalité, en ces temps de disette et de médiocrité de la pensée, le retour aux

grandes oeuvres, originales et puissantes, est toujours comme un bain de Jouvence. »
Patrice Gueniffey
Chartiste de formation, historien de métier et sociologue de tempérament, Augustin Cochin est mort au champ d'honneur à trente-neuf ans, en

1916. François Furet le considérait comme l'un des deux historiens, qui, avec Tocqueville, surent penser la Révolution française. Cochin est

assurément celui qui a mis à jour le mécanisme de la Révolution, au sein de sociétés de pensée qui vont modeler une opinion publique nouvelle

et l'esprit démocratique moderne.
Cette oeuvre majeure, pour la première fois accessible dans sa quasi-exhaustivité, permet à la fois de comprendre l'effondrement de l'Ancien

Régime et de visiter les soubassements du phénomène démocratique. Outre l'essentiel du corpus d'histoire de la Révolution, dont le fameux Les

Sociétés de pensée et la démocratie, cet ouvrage contient l'ensemble des études de Cochin sur le protestantisme français, jusqu'ici jamais

publiées en volume. Il donne aussi à lire la correspondance inédite de l'historien où la finesse de l'homme vient percer la carapace du

chercheur.
Augustin Cochin fera toujours débat. Mais les questions qu'il entreprit d'explorer en solitaire il y a un siècle sont encore d'aujourd'hui. C'est déjà

beaucoup, et assez pour lui accorder toute notre attention.




La Dérive fasciste . Doriot, Déat, Bergery (1933-1945) - Philippe Burrin

Le communiste Doriot, le socialiste Déat, le radical Bergery : voilà des hommes qui, en 1933, occupent des places en vue dans la gauche

française et que l'on retrouve, quelques années plus tard, partisans de la collaboration avec Hitler et d'une adaptation du pays au nazisme

vainqueur. Des itinéraires marginaux, sans doute, mais point exceptionnels. Ces itinéraires de fascisation connurent des rythmes et des degrés

d'aboutissement inégaux d'un individu à l'autre, mais ils participèrent d'un même processus qui éclaire la situation problématique du fascisme

en France. Au regard des prototypes que constituent le fascisme italien et le nazisme, on ne peut guère parler en France que d'un phénomène

fascistoïde : produit de l'attraction exercée, dans les années trente, sur des dissidents en quête d'une rénovation nationale par des régimes

fascistes qui représentaient à la fois des menaces et des modèles, il trouva son apogée après la défaite dans la soumission à un fascisme

hégémonique étranger.



Histoire des peurs alimentaires : Du Moyen Age à l'aube du XXe siècle - Madeleine Ferrières

Au-delà de la peur de manquer, de la famine, angoisse prégnante en Occident jusqu'à une période encore récente, il y a la crainte de manger du

corrompu, du malsain, de l'immonde. En même temps que l'Occident a cherché à réduire la pénurie, il a progressivement mis sous surveillance

l'ensemble de la chaîne alimentaire. Notre comportement contemporain vis-à-vis de la nourriture a onc une longue histoire que Madeleine

Ferrières s'attache à reconstituer et à analyser. Des règlements médiévaux de boucherie aux perspectives géniales de Giovanni Lancisi,

médecin de la cour pontificale au début du XVIIIe siècle ; du conflit entre symbolique faste ou néfaste des aliments et médecine et hygiénisme,

mais aussi, plus tard, avec la chimie et les sciences vétérinaires, à la peur des poissons, levures, plantes ou légumes importés d'autres

horizons ; de la suspicion à l'endroit du cuivre ou des conserves à la mise en cause de l'air vicié des villes, l'Occident invente, avec précaution

et prévention, un ordre alimentaire illustré de manière éloquente au début du XXe siècle par le Pure Food and Drug Act américain. Mais cette

invention n'est pas allée sans une autre : celle du consommateur. Rassasié, revendiquant une « bonne bouffe », prudent, voire savant ou se

croyant tel, il appartient à l'utopie de l'abondance et de la sécurité. Miroir formidable de notre Occidental way of life que cette question des peurs

alimentaires !



500 ans d'impostures scientifiques - Gerald Messadie

De l'automystification à l'erreur entretenue par l'ignorance, 90 entrées chronologiques environ indiquent en titre une affaire célèbre ou une

contre-vérité scientifique et la date à laquelle elle fut proférée.
Classés chronologiquement, les thèmes abordés sont divers : les théories anthropologiques pseudo-scientifiques d'un Gobineau ou d'un César

Lombroso visant à justifier le racisme, l'idée d'une énergie atomique à laquelle les plus grands scientifiques eux-mêmes ne croyaient pas,

l'incapacité de nombreux dirigeants à assimiler les progrès des armements, induisant leurs gouvernements en erreur, les « vérités » de

l'évolutionnisme.
Ainsi que des déclarations aberrantes : la vaccination antivariolique serait plus meurtrière que la maladie elle-même (G. B. Shaw, 1944), la Terre

aurait été créée le dimanche 21 octobre de l'an 4004 avant notre ère à 9 heures du matin (l'archevêque Ussher, XVIIe siècle), la Lune serait

recouverte d'une couche de glace de quelque 200 km d'épaisseur (Hans Hörbiger, IIIe Reich)...



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